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jeudi 26 avril 2018

Moscou : Église Saint Clément, Galerie Tretyakov (Tretiakov)


L'énorme musée pour découvrir les grands peintres russes avant le XXe siècle. Extraordinaire.

Ce matin, chic, il fait beau ! Et plutôt doux aussi. Je prends le métro pour gagner un point éloigné de mon logement. Je descends à Tretyakovskaya. Le quartier est agréable : rues piétonnes, lignes de bâtiments peu élevées.

Street art à la sortie du métro

Église Saint Clément

L'Église Saint Clément (Храм Священномученика Климента Папы Римского в Замоскворечье)


 Devant moi, une église s'impose avec son ordonnance stricte en rouge et blanc, apparemment du type baroque Narychkine.




En 1741, Élisabeth I, fille de Pierre le Grand et de Catherine I, accéda au trône ; c'est cette même année qu'on consacra cette église Saint Clément, tout simplement parce que le jour de la consécration était celui de la fête du saint, un pape romain des premiers siècles de la Chrétienté.

Église Saint Clément

Si les couleurs traditionnelles rouge et blanc apparaissent, changement de style : mélange de baroque élisabéthain et de rococo.

Église Saint Clément, intérieur

 L'intérieur présente un riche décor baroque, bien préservé car l'église a vaillamment résisté aux vicissitudes : incendie de Moscou en 1812, guerre, période où elle était une annexe de la Bibliothèque Lenine.

Église Saint Clément, intérieur

Église Saint Clément, intérieur

Église Saint Clément, iconostase

Klimentovskyi pereulok

Petite balade pour gagner ma destination. Une nouvelle église sur le chemin !

 La Galerie Tretyakov


Galerie Tretyakov

Galerie Tretyakov

 Je n'étais pas bien sûr mais on pénètre bien par cette église. Ce musée figurait sur ma liste des indispensables. C'est un des plus vastes du monde, mais surtout le premier pour la peinture russe. Le pendant du Musée Russe de Saint Petersbourg.

On connaît assez bien la peinture russe du XXe siècle grâce à ses grands noms (Larionov, Goncharova, Kandinsky, Malevitch) et à ses courants (le suprématisme notamment) mais très peu celle des siècles précédents. Elle est quasiment absente des musées occidentaux et très rarement exposée. Sitôt sorti des icônes et du XXe siècle, il n'y a rien de fameux chez nous. Même s'il ne s'agit pas toujours de révolution artistique, c'est un univers peuplé de très bons peintres, et dont la peinture réaliste documente un univers méconnu. Les grandes toiles pompières, avec leur réalisme photographique, montrent davantage une technique (parfois époustouflante) qu'une créativité renversante, mais leur sens du détail, leur qualité de composition, leur aspect narratif apporte beaucoup. Même le maniérisme et la peinture de genre, si souvent méprisés, ont leur intérêt de ce point de vue.

Donc je fais un long article, pour essayer, bien humblement, de poser un petit caillou sur l'édifice de leur reconnaissance.

Je n'ai pas cherché à replacer les œuvres dans un ordre quelconque mais me suis contenté de les conserver dans l'ordre de ma visite.

Les icônes      




 On commence avec deux œuvres médiévales, une mosaïque et un bas-relief ukrainien du Xe siècle, de belle facture.


Au commencement était l'icône. Je ne parle ni d'art préhistorique ni d'art antique, mais une nouvelle page s'est écrite, chez nous comme ici, avec cet art extrêmement codé.



Impressionnant graphisme, qui j'espère est perceptible malgré le reflet que j'ai tenté d'éviter.




 L'icône a ses peintres stars, les Roublev, notamment Andrei.



Deux détails d'une grande icône où le saint a des aventures en Orient ; la finesse du dessin et la palette me rappellent les œuvres persanes.



Le modèle réduit et sa version écran géant. Peut-être la pièce la plus fameuse de Roublev.


Cet immense polyptyque en met plein la vue. La force des masses colorées…

 Depuis cette visite, j'ai pondu un article plus exhaustif sur cette collection.


Voilà la plupart des icônes avec des textes un peu plus consistants !

 

La peinture du XIXe siècle


Malyavin, Le tourbillon

Incroyable dynamique, puissance des couleurs et force de la spatule !

Malyavin, Une paysanne
Intense portrait, un peu mystérieux, posé comme pour une photo.

Arkhipov, Le thé

Arkhipov, un copain de Malyavin à l'Union des artistes. Grands aplats simples mais une inondation de lumière et de couleurs. Une toile qui m'enchante par sa luminosité.


Vinogradov, Paysage de Crimée

Un tableau de soleil.

Vasnetzov, La cueillette des baies

Vasnetzov était, paraît-il, un personnage détestable, imbu de lui-même, haï par Tolstoï. Mais j'ai bien aimé sa peinture, qui raconte la Russie rurale.

Yaruchikova-Veber, Par la fenêtre d'une vieille maison

Renouveau d'un thème cher aux peintres.

Byalynitsky-Birulya, Le printemps arrive

Le printemps arrive ? Ce n'est pas gagné ! Poésie d'une toile avec peu de couleurs.


Yuon, Le Soleil en mars

Yuon, Le Soleil en mars (détail)

Et, en contraste, Le Soleil en mars, de Yuon. La représentation semble très léchée mais, à voir de près, c'est extrêmement simplifié.

Ivanov, La Famille

Spectaculaire déplacement à pied dans la neige. L'épaisseur des manteaux n'est sans doute pas un luxe.

Ryabushkine, Cortège de mariage

 Toute une histoire dans la composition et le point de vue.

Nesterov

Nesterov, Philosophes

Curieux titre, qui semble dépeindre plus une conversation que des personnages. Étonnante composition. Les attitudes suffisent à raconter.

Nesterov, Les travaux de Saint Serge

Nesterov a peint de nombreuses toiles religieuses, toujours replacées dans son univers de la campagne russe.

Serge de Radonezh, c'est le saint-patron de la Russie. Au XIVe siècle, ce jeune homme convainquit son frère aîné Étienne, devenu moine, de l'aider à trouver une cabane où il pourrait mener sa vie d'ermite, prière et travail au programme. L'église principale du monastère Saint-Pierre d'en haut  lui est dédiée.

Nesterov, Paysage d'automne

Quelle poésie dans ce paysage aux couleurs affadies !

Nesterov, L'âme du peuple

On voit les thèmes qui lui sont attachés. Une palette un peu terne donne beaucoup de douceur à ces toiles.

Nesterov, Le petit renard

Description et narration à l'œuvre, avec toujours cette palette très adoucie.

Nesterov, La vision du jeune Barthélémy

Un de ses tableaux les plus célèbres. Ferveur et ruralité dans ce cadre de la campagne russe, principale source d'inspiration.

Le sujet, c'est le moment clef de la vie du petit Barthélémy, qui demande de l'aide à un moine rencontré dans un champ pour son travail scolaire. Il l'invite à venir chez ses parents et le moine déclare qu'il sera bientôt "la demeure de la Trinité". Barthélémy deviendra moine sous le prénom de Serge. C'est le futur Serge de Radonezh, dépeint dans le triptyque précédent.

Nesterov, En Sibérie

Les vieillards comme les enfants ont droit à toute l'attention de Nesterov, minutieux dans les postures et les signes de l'âge.

 

 Là aussi, on pourra trouver un article plus détaillé sur Nesterov.

Levitan


Peintures de Levitan

Un autre grand paysagiste, ami de Tchekhov, invité permanent à la table de Tolstoï, et très sensible peintre. Les paysages sont délicats et poétiques, parfois un peu nostalgiques.

Peintures de Levitan

Un peintre peut-être prolifique, en tout cas largement représenté dans ces collections.

Levitan, Vers la mare

On voit un grand peintre, attentif aux climats, extrêmement soucieux de la qualité de la lumière et des reflets.

Levitan, Paysage de neige

Un superbe paysage où la neige est soigneusement décrite.

Levitan, La route

Comme un souvenir de paysage hollandais réinterprété.

Levitan, Bateau à l'ancre sur le lac

Une merveille, avec un effet de ciel exceptionnel.

Pokhitonov, Près de la datcha

On pourrait connaître un peu Ivan Pokhitonov, peintre né dans l'actuelle Ukraine mais installé à Paris où il rencontra Meissonnier et étudia auprès d'Eugène Carrière. Il se lia avec une féministe passionnée, Mathilde, s'installa à Liège tout en revenant régulièrement à Paris. C'est vers 1900 qu'il retourna en Russie, s'installa à Saint Petersbourg mais repartit pour la Belgique où il s'établit définitivement et mourut à Bruxelles.

Korin, L'artiste triste

Un tableau de genre, certes, mais une réussite.

Kiselev, Le col de Suramsky

Maîtrise technique bluffante pour un sujet romantique.

Dubovskoy, Pritikhlo

Un tableau de Dubovskoy (Pritikhlo, je ne sais pas ce que ça veut dire, un lieu peut-être), surnaturel avec son effet de lumière.


Stepanov, Les grues volent

Description de la vie rurale et originalité du sujet.

Polenov

Polenov, Cour à Moscou

Vassili Polenov, le maître de Levitan. Une peinture pleine de quiétude et de lumière. Incroyable de penser que cette campagne-là est moscovite !

Polenov, Le Christ parmi les Docteurs

Je pensais ma photo meilleure mais je la publie quand même. Polenov peint ici Le Christ parmi les Docteurs, sujet classique, mais en le réinterprétant en mode oriental. On voit même la Vierge, tout ébaubie, dans l'arche à droite.

Polenov, Le lac de Tiberiade

Indiscutable intérêt pour l'orientalisme.

Polenov, La malade

Clair-obscur incroyable !

Ghe


Nikolai Ghe,

Nikolai Ghe, un peintre d'origine française (Gay) qui met ses idées en avant dans la peinture. Etonnante réinterprétation de thème religieux.

Nikolai Ghe, Les hérauts de la Résurrection

Encore une bluffante maîtrise du clair-obscur. Thème peu courant par ailleurs.

Nikolai Ghe, Pierre le Grand avec son fils, le tsarévich Alexis

Sa toile la plus célèbre, Pierre le Grand avec son fils, le tsarévich Alexis. Saisissant.

Repin


Repin, Le Cosaque Zaporozhan écrit une lettre au sultan

Membre du groupe des Ambulants, un peintre touche-à-tout, qui s'exprime dans tous les sujets, dans tous les genres. Plus de cent cinquante tableaux de lui dans la galerie ! Pas de panique, j'ai fait une sélection. Ici, une scène de genre traitée avec verve.

Repin, Portrait de Lev Tolstoï

Fameux Portrait de Tolstoï. Pour moi le plus célèbre, en tout cas.

Repin, Le retour inattendu


Quelle maîtrise du récit !


Repin, Portrait de Modest Moussorgski

Moussorgski, ce fameux portrait du compositeur hospitalisé, malade, quelques jours avant sa mort. J'avais une pochette de disque avec ce portrait dessus quand j'étais adolescent ! Les Tableaux d'une exposition, je crois.

Repin, Le bouquet d'automne


Repin, L'empereur Alexandre III reçoit des villageois

Fabuleux tableau, à tout point de vue. Le choix du point de vue en légère plongée, la lumière savante, et, bien sûr, la variété des personnages qui fait la saveur de ce type de tableau, avec des regards et des attitudes soigneusement individualisés. Le peintre s'est représenté à l'arrière-plan, en train de dessiner. 

Repin, Sous le soleil

Un thème qui séduira aussi les Impressionnistes…

Repin, Portrait de Zabelin

Portrait de Zabelin, où l'intelligence et l'acuité du regard m'ont fasciné. Repin était un célèbre portraitiste, à qui on doit les images de l'intelligentsia russe et des musiciens du groupe des, Cinq, entre autres. 

Repin, La libellule

La libellule, portrait de sa fille. Remarquable de lumière et de sensation de liberté. 

Repin, Procession dans la province de Koursk

Procession dans la province de Koursk. Un tableau qui m'a arrêté un bon moment. Il y a tellement de détails, qui racontent une scène, la vie dans une région. C'est extraordinaire. La misère est méticuleusement montrée, et l'effet de foule très technique.

Ma photo était très mauvaise, je suis allé récupérer celle-là ailleurs.

Repin, Portrait de sa femme et de ses enfants

Là encore, Monet n'est pas loin.

Repin, Les Hâleurs de la Volga

Je termine la série avec son tableau le plus réputé, celui qui le rendit célèbre. 

Surikov


Surikov, La Boyarina Morozova

Surikov, peintre virtuose qui exprime tellement dans ses tableaux narratifs. Ici, le personnage principal s'avère la Boyarina Morozova, une vieille-croyante qui part en prison et crée des réactions variées dans son entourage. L'ermite, à droite, à moitié nu, fait froid dans le dos. Le moyen de transport aussi ! 

Surikov, Le matin de l'exécution des Streltsy

C'est l'histoire de Khovanchina, l'opéra de Moussorgsky. La scène se déroule sur la Place Rouge, devant Saint Basile. Un régal de détailler le tableau, encore une fois…


Litovchenko, Le tsar Alexei et l'archevêque Nikon

On retrouve le style de la peinture d'histoire chez nous.

Lebedev, Contes au Boyard

Place à la peinture d'histoire donc, avec Lebedev. J'ai l'impression de voir Chouisky et Boris, les personnages de Boris Godunov !

V. Vasnetsov, Nouvelles de la guerre

Vasnetsov réalise de nombreux petits formats aux sujets pittoresques et anecdotiques.
V. Vasnetsov, L'âge de pierre

Beaucoup d'imagination, certes, mais c'est le seul tableau que je connaisse sur ce thème...

Shishkin


Shishkin, Dans la forêt

Un des fondateurs des Ambulants, un amoureux de la nature qui peignait en plein air. Remarquable lumière. Ses toiles sentent le sapin…

Shishkin, Forêt

Shishkin, Chemin à l'entrée d'un champ

Shishkin, Route dans les bois

Aivazovski, Naufrage

Un Naufrage d'une violence saisissante.

Lagorio, Côte normande

Lagorio, un peintre d'une famille d'origine italienne. Côte normande, mais doucement baignée d'une lumière du nord.

Vrubel


Vrubel, La rêverie de la princesse

Vrubel, c'est l'équivalent de notre Victor Prouvé, un artiste qui s'est frotté à nombre de techniques différentes.

Vrubel, Lilas

Vrubel, illustration pour un poème de Lermontov

Un étonnant dessin à l'encre.

Vrubel, cheminée

Si, si, même la cheminée est de lui !

Bogolubov, En traîneau sur la Neva

Et j'ai le plaisir de revoir Saint Petersbourg, du coup !

Aivazovski, Le pêcheur

Aivazovski, celui du naufrage. Une variante du Pauvre pêcheur de Puvis de Chavannes. Je ne sais pas lequel précède l'autre !

Vassiliev, En Crimée


Vassiliev, Aube humide

Encore un tableau bluffant. Le reflet m'a captivé !

Perov


Perov, Le Christ à Gethsémani

Nouveau traitement du religieux, là encore.

Perov, La Pause des Chasseurs

Perov, c'est un peintre hyper-doué, un des fondateurs des ambulants. Son regard incisif sur la société est parfois teinté d'humour, comme dans cette Pause des Chasseurs.

Perov, Portrait de Dostoievsky

C'est aussi un exceptionnel portraitiste, comme avec ce fameux Dostoievsky.

Perov, Dernière taverne avant la route


Perov, La troika

Un regard critique sur une société où les enfants doivent faire du halage. Le titre renvoie à un attelage de trois chevaux.

Perov, Procession funéraire

On sent le regard révolté derrière la compassion de l'artiste.

Perov, La dispute sur la foi

Peinture d'histoire, mais toujours le même talent.

Perov, La récupération du loyer

Extraordinaire scène qui sent le vécu !

Perov, La Procession de Pâques


Flavitsky, La Princesse Taranova

Le peintre fait percevoir avec acuité l'horreur de la prison. La lumière, très dramatique, laisse le visage dans la pénombre pour mieux impressionner. Un tableau propre à marquer les mémoires.


Pukirev, Le mariage

Presque une caricature ! Tableau très soigneusement travaillé (comment les lumières servent le sujet, par exemple)

Bodry, Au Kremlin

Après ma visite, ça s'imposait.

Zaryenko, Portrait de femme

Très belle maîtrise des matières, même de près.

Kamenev, Le Matin

Luminosité délicate, arbre au feuillage vaporeux font tout le charme de cette petite toile.

Fedotov, La Tentation

Encore un tableau maniériste, mais quel humour !

Fedotov, Les artistes partant à la chasse

Toujours l'humour à l'œuvre !


Rokotov, Portrait d'Anna Struitskaya

La peinture XVIIIe est plus convenue. Beaucoup de portraits, quelques-uns faisant preuve d'une réelle délicatesse, comme celui-ci par Rokotov.

Bryullov, Le Siège de Pskov

Bryullov est un artiste impressionnant, doué pour tout, capable de grands formats pleins d'élan à la Delacroix.

Ivanov, Apparition du Christ

Toile stupéfiante. Je ne connais rien de semblable.

Bryullov, Autoportrait

Un autoportrait sans aucun attribut de peintre.


Makovsky, Enfants fuyant l'orage

Kuindji


Trois paysages de Kuindji

Kuindji, un type drôlement en avance sur son temps ! Elève d'Aivazovsky, magicien de la lumière. De très grands aplats pourtant.

Kuindji, Etude d'arbres

Je l'avais découvert à Saint Petersbourg, et il m'avait tout de suite frappé. La salle qui lui est consacrée ici confirme la maîtrise et l'originalité de l'artiste.


Kramskoy


Kramskoy, L'inconnue

Un révolté, qui boycotta le prix de l'académie. Tenant d'un art national qui s'affranchirait de ses origines. Je connais bien ce tableau, reproduit sur une boîte en papier mâché acquise à Saint Petersbourg.

Kramskoy, Clair de lune

Magnifique lumière nocturne.

Myasoedov, Dans le blé

Savitsky, Adoration de l'icône

Toujours une narration très attentive à détailler les personnages pour créer de petits récits parallèles.

Korzukhin, Avant la confession

Makovsky, Les conserves
Vive la vie à la datcha ! Au premier acte d'Evgeny Oniegin, aussi, on fait les confitures...

Serov, La jeune fille aux pêches

Une des toiles les plus célèbres de la galerie.

Serov, Rimsky-Korsakov

Korovin, Roses

Très beau rendu des matières et de la lumière.

Kustodiev, Une beauté

Voici l'inspiration de Botero !


Sapunov, Hortensia bleu

On sent l'art moderne en train de naître…

Roerich, Panteleimon

Depuis ma visite à sa maison new-yorkaise, je suis autrement intéressé par le peintre Roerich.

Krymov


Krymov, Nouvelle auberge

Maniérisme revisité.

Krymov, Maisons

Du même, un tableau brumeux et très doux.

Sarian, Datier en Egypte - Rue en Egypte

Deux toiles de Martiros Sarian, déjà en plein XXe siècle. Si le trait en est très loin, les couleurs me rappellent les peintres du Blaue Reiter.

Sudeikin, Fleurs et statuette

Arts graphiques


Beaucoup de dessins et d'aquarelles. Je n'en montre que quelques extraits!




Presque une caricature…

Art religieux


Un peu le pendant des collections du Kremlin…





L'Église Saint Nicolas à Tolmachi



C'est l'église à l'entrée de la galerie. Je ne pouvais pas partir sans l'avoir visitée ! Du XVIIe siècle, avec des fresques, une fois encore, et une superbe collection d'icônes.




L'iconostase en impose avec sa soudaine hauteur.


L'icône la plus célèbre, c'est celle à gauche de l'iconostase, l'illustre Vierge de Vladimir, si souvent reproduite.







Je sors fourbu. J'ai passé presque six heures dans les collections ! Et je suis affamé.

 Déjeuner chez My-My (Mu-Mu)





Chez Mu-Mu, je trouve de quoi me caler : bortsch, steak avec des pommes de terre, gâteau au fromage, et même une bière. Neuf euros environ.


De temps en temps on croise des hommes-sandwiches (l'expression a quasiment disparu chez nous, avec la fonction).


Un drôle d'instrument, rarement rencontré !


Avec le beau temps, les places assises sont réquisitionnées.







Sur les chantiers, les républiques éloignées sont bien représentées.

Des péripéties, pour changer

Je pars vers le nord en prenant mon temps. Au Tchaikovsky Hall, je prends un café avant d'entrer dans la salle. J'essaie d'avancer mon blog en retard mais la batterie du téléphone s'effondre sous mes yeux. La batterie de secours s'est mystérieusement vidée aussi.

Je passe au contrôle à 18:30,une demi heure avant le début du concert  Je n'ai pas de billet physique mais un code à donner à l'ouvreur pour qu'il m'imprime un bout de papier avec ma place. C'est le système BigBilet, avec lequel j'ai réservé.

Rien.

Finalement je découvre que le concert a lieu ailleurs, au conservatoire ! J'essaie de le localiser sur mon plan.  Plus de téléphone pour se repérer ! Ce n'est pas trop loin. Un kilomètre et demi. Je pars à toute allure…

Vais-je arriver à temps ?

Oui, ouf.

Concert détaillé dans cet article.










10 commentaires:

  1. Extraordinary paintings. Thanks for the discovery and sharing! AAAAAA++++++
    Annie

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  2. Thanks for your enthusiastic review! It is still a pleasure to receive such comments!

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  3. Je suis bluffé par la richesse de ton article. Merci de nous faire partager toutes ces découvertes ! Bravo !
    Michèle

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  4. Effectivement un super article avec de nombreux artistes que tu nous fais découvrir
    Merci
    Françoise

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  5. This is absolutely gorgeous and so helpful! Will definitely keep this in record for future reference.
    May

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  6. Great guided tout with gorgeous paintings ! Wonderful post.
    Jay

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